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Le lien, bulletin paroissial (Avril - Mai - Juin 2018)

 
Presbytère :
1 rue du Presbytère 68740 Fessenheim
Tél : 03.89.48.60.13
 
 

L’église Saint-Gilles de Rumersheim-le-Haut qui a 231 années d’existence a fait l’objet d’importants travaux de rénovation depuis le début du mois de janvier 2013. La commune, en étroite collaboration avec le conseil de Fabrique, a en effet mis sur pieds un important programme de mises aux normes et de transformations diverses. L’édifice avait déjà bénéficié de rénovations : sa couverture et son lattage en 1975, ses murs intérieurs en 1974 et 1989, auxquels succéda un ravalement des façades en 1988.

L’orgue a été protégée, nettoyée et remontée. Toutes les statues ont bénéficié d’une remise à neuf qui respecte scrupuleusement les types de peintures, de même que les couleurs d’origine. Le chemin de croix, composé de quatorze tableaux a été lui aussi rénové. L’église aura la particularité de disposer de toilettes installées à l’extérieur, accolées au chœur. La sacristie, entièrement transformée est plus accessible et fonctionnelle. Les façades sont peintes avec des couleurs qui donnent une fière allure à l’édifice.

 
Un peu d'histoire :
 

Sous l'Ancien Régime, Rumersheim relevait administrativement du baillage de Bas­Landser, et religieusement de l'Evêché de Bâle, qui partageait la dîme avec le curé de la paroisse.

 

L'église romane, dédiée à Saint-Gilles, fut construite par l'architecte maître d'œuvre François-Antoine ZELLER (1740-1816) et financée à moitié par le curé Gervais Munsch (curée de 1754 à 1790) sur ses propres fonds. Travaux adjugés le 7 novembre 1780 - Fin des travaux novembre 1782.

 

Le « Pfarrhaus » (actuellement la mairie) construit au XVllle siècle est un immeuble imposant. Les matériaux de construction furent puisés dans le Rhin et acheminés par cette voie d'eau jusqu'au débarcadère où un voiturier allait ensuite les chercher. Les tuiles et briques venaient de Rixheim, préféré à Blodelsheim pourtant tout proche... Le bois quant à lui était tiré des forêts du Jura.

 

« L'étude de la vie des Saints » de Hiltgart L. Keller, 1968, nous apprend que Gilles fut un noble athénien, lequel quitta son pays au Vllle siècle pour vivre en ermite sa foi en Dieu.

Ledit ermitage se situait en Provence sur les terres de Wamba, roi des Wisigoths, où, d'après la légende, Gilles fut nourri par une biche. Au cours d'une chasse, la flèche destinée à l'animal frappa le Saint homme. Pour se faire pardonner, le roi Wamba donna à Gilles les moyens de fonder un monastère : Saint-Gilles-en-Provence où il s'éteignit en 720.

Ce sont des moines cisterciens, établis jadis à Reichsfeld, qui firent venir en Alsace des reliques du saint. Aussi, lorsqu'en 1782, l'abbé Munsch décida de construire une église, il choisit de la consacrer à Saint-Gilles.

 
Saint Antoine Sainte Barbe Sainte Catherine
     
Saint Joseph et Jésus Philomène Sainte Vierge
     
Népomuk Evêque ?
   

L’encadrement de stuc au milieu du plafond de la nef est d’origine et accueille une peinture. Le présent tableau peint sur toile marouflée a  été posé à sa place actuelle durant la deuxième moitié
du XIXe siècle.
Ce tableau a souffert des dégâts d’eaux et a été
abusivement retouché. Il représente le couronnement de la Vierge, en présence de Jésus et Dieu le Père, entourés de séraphins, dans une lumière qui contraste avec les deux anges gardiens qui annoncent la vie terrestre symbolisée par des couleurs sombres qui les entourent. Il est de qualité exceptionnelle et est l’œuvre d’un peintre de haut niveau, il n’y a pas de date ni de signature. Il a vraisemblablement été peint entre 1820 et 1840 (apogée du romantisme). Le tableau ne remplissant pas la surface, il a été complété par un autre artiste, également inconnu.